La nouvelle gouvernance du groupe Barriere dévoile ses ambitionsGéant incontournable des casinos terrestres et de l’hôtellerie de luxe en France, le groupe Barrière ne cesse d’évoluer ces derniers temps.

Il y a peu, il est ainsi redevenu une entreprise familiale à 100%.

Puis, il a annoncé une nouvelle gouvernance, le vendredi 1er septembre 2023. Cela lui permet désormais de dévoiler sa toute nouvelle stratégie.

Cette dernière passe entre autres par une internationalisation renforcée, une montée en gamme et le secteur du casino en ligne.

La mise en place de 6 directions et un secrétariat général

Peu à peu, le groupe Barrière continue son évolution. A la fin du mois de juillet dernier par exemple, Alexandre Barrière et Joy Desseigne-Barrière ont enfin pris la place de leur père (Dominique Desseigne) à la présidence.

Puis, quelques jours plus tard, ils ont racheté les parts de Fimalac pour devenir propriétaire à 100% de l’entreprise familiale.

Après avoir nommé Grégory Rabuel (ancien de SFR et Altice France) Directeur Général, le groupe Barrière a modifié sa gouvernance en profondeur (lire article ci-dessous NDLR). Celle-ci s’articule désormais autour de 6 directions et d’un secrétariat général.

Annoncée de manière officielle le 1er septembre dernier, cette réorganisation est l’occasion de mettre en place une nouvelle stratégie qui fait preuve de beaucoup d’ambition.

>>> Lire également : « Grégory Rabuel nommé Directeur Général du groupe Barrière« 

Les principaux projets du groupe Barrière

Grégory Rabuel n’en fait pas mystère : il souhaite renforcer encore davantage le développement du groupe à l’international. La marque Fouquest’s par exemple existe déjà à New York, Abu Dhabi et Dubaï. De futures ouvertures ailleurs dans le monde sont ainsi d’ores et déjà envisagées.

Sinon, le groupe Barrière souhaite également amorcer une montée en gamme au niveau global. Tous ses hôtels et restaurants devraient s’aligner de manière à proposer une meilleure qualité d’accueil et de service. Certains établissements vont donc devoir se repositionner pour proposer une prestation haut de gamme.

Enfin, le groupe Barrière s’intéresse de très près au projet de légalisation du casino en ligne en France qui pourrait intervenir à moyen terme. Pour le moment, il n’y a encore que très peu d’informations concrètes disponibles quant à la réglementation envisagée.

Quoiqu’il arrive, les casinotiers ont depuis longtemps pris l’habitude de militer pour une légalisation qui se limiterait aux opérateurs de casinos terrestres présents dans l’hexagone.

Au final, peu importe l’option retenue par le gouvernement, le groupe Barrière souhaite s’imposer sur le marché français du casino en ligne. Pour rappel, il opère d’ores et déjà en Suisse.

La question du financement

Face à cette nouvelle stratégie ambitieuse, il reste quand même une question de taille. Comment ce plan va-t-il être financé ? Pour le moment, nous n’avons pas encore la réponse ferme et définitive.

Néanmoins, Grégory Rabuel a d’ores et déjà fait savoir que Barrière ne comptait pas vendre un seul de ses établissements pour pouvoir le mettre en œuvre. Pourtant, on sait que le groupe était déjà un peu endetté avant le rachat des part de Fimalac pour 325 millions d’euros.

Si la nouvelle stratégie doit se concrétiser étape par étape, le nouveau Directeur Général a quand même promis des changements significatifs dans les prochains mois.