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Les casinos en France voient leur PBJ chuter

Les casinotiers français sont dans une situation inquiétante et particulièrement alarmante. Les 196 casinos terrestres de France que compte l’hexagone affichent des résultats négatifs et d’année en année, les résultats empirent. Le chiffre d’affaires est en baisse de 1,8 % et le produit brut des jeux (différence entre les mises des joueurs et les gains versés par les établissements de jeux) se trouve dans une situation tout aussi délicate.

Les casinos ont pourtant tout essayé pour tenter de redresser leur situation en investissant massivement (dans les fumoirs notamment), en proposant des bandits manchots avec de petites mises, en diversifiant leurs activités.

Malgré tous ces efforts déployés, les joueurs n’ont pas été au rendez-vous, et lorsqu’ils l’étaient, les chiffres ne suivaient pas toujours. Il faut reconnaitre que le contexte économique ne permet pas aux joueurs de dépenser comme c’était encore le cas il y a cinq ans. En effet, la crise actuelle pousse les joueurs à limiter leur budget loisir et le taux de fréquentation est en nette diminution du fait de la légalisation des jeux en ligne ainsi que l’interdiction de fumer.Aujourd’hui, les professionnels du secteur des jeux s’inquiètent quant à l’avenir des casinos. Certains d’entre eux sont même sur le point de fermer leur établissement de jeux, c’est la raison pour laquelle les syndicats ont décidés de se mobiliser.

Les Syndicats des casinos montent au créneau

Trois syndicats – le syndicat des Casinos Modernes de France, des Casinos de France et l’Association des Casinos Indépendants  Français- ont écrit le 20 décembre dernier au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault afin de le sensibiliser sur la situation des établissements en durs. De plus ils souhaitent que les horaires d’ouverture soient assouplis et qu’on leur permette de proposer de nouveaux jeux. Cela a déjà été expérimenté et les résultats sont prometteurs car les joueurs ont été ravis d’essayer des jeux qui sortent de l’ordinaire. Il ne manque à présent plus que l’accord du gouvernement.

Les casinotiers attendent impatiemment les réformes sur les textes existants et craignent que leurs revendications ne soient pas été entendues. Si tel était le cas, ils seraient contraints de licencier beaucoup de personnel ce qui est inquiétant lorsque l’on sait qu’ils emploient près de 15 000 personnes. Les villes et les communes seraient elles aussi pénalisées.