Casino de la Seyne sur MerPas de casinos trop près

En mars 2012, le Ministère de l’Intérieur a autorisé l’installation d’un nouveau casino à la Seyne-sur-Mer. En attendant que cet établissement de jeux sorte de terre, le Joa Groupe a mis en place un casino provisoire en juillet de cette même année. Mais cette idée n’a pas été bien accueillie notamment du côté des opérateurs de jeux et du groupe Partouche en particulier.

Ce dernier n’a donc pas hésité à saisir le Tribunal Administratif de Toulon qui a accepté en février dernier d’annuler les autorisations faites au préalable par le Ministère de l’Intérieur. Fabrice Paire, le président de ce grand groupe, a rappelé que les casinos ne pouvaient pas s’installer à moins de 80 km d’intervalle. Or, dans le cas présent, la disposition n’a pas été respectée ce qui aurait causé un lourd préjudice aux casinos déjà existants.

Le Joa Groupe s’est retrouvé consterné de voir qu’une telle décision avait été prise tout comme la commune. Immédiatement, les élus se sont mobilisés et ont voté pour la création du casino lors du Conseil Municipal qui s’est tenu le 24 février. L’enquête publique qui a suivi a également révélé que l’ouverture de cet établissement terrestre était favorable. Ce 1er juillet, le président de Joagroupe, Laurent Lassiaz, a souhaité défendre sa cause auprès de la Commission Supérieure des Jeux (CSJ). Le maire de la Seyne-sur-Mer était également de la partie car il ne comprenait pas qu’un tel projet ne puisse aboutir. Trop d’argent est en jeu dans cette histoire et la commune risque très gros. Elle ne pourrait pas prélever le montant qu’elle avait estimé si ce projet ne voyait pas le jour.

Il va falloir être encore patient pour connaître la décision finale. La CSJ va communiquer son avis au Ministre de l’Intérieur qui se prononcera à son tour. L’enjeu est de taille et tous les protagonistes craignent de ne pouvoir obtenir l’autorisation d’ouvrir le casino de la Seyne-sur-Mer. Le groupe Joa espère qu’il obtiendra définitivement un oui et que le casino pourra reprendre ses travaux. Sauf si un nouvel imprévu vienne encore une fois tout chambouler.