Safa Abdulla Al Geabury, accroc a la rouletteSafa Abdulla Al-Geabury est un homme d’affaires suisse qui a de sérieux problèmes avec la justice anglaise depuis que ce joueur de roulette n’a pas réglé sa dette de jeux. Février 2014, Safa Abdulla Al-Geabury est de passage à Londres et se rend au Ritz Hotel Casino. En échange d’un chèque, le joueur féru de roulette se lance dans son jeu de prédilection et perd la totalité.

Le joueur fait une demande de 5 millions de Livres auprès de la direction qui lui refuse un crédit et le joueur de roulette n’honore pas son chèque de départ. S’ensuit une longue procédure juridique du palace londonien contre Safa Abdulla Al-Geabury qui est connu pour être à la tête d’une fortune estimée à 1 milliard de dollars.

Tribunal anglais donne raison au Ritz Hotel Casino

Après des années de procédure, Safa Abdulla Al-Geabury n’aura pas d’autre choix que de payer la modique somme de 2.2 millions de Livres soit un peu plus de 2.7 millions d’euros au Ritz de Londres.

Le juge l’a condamné à payer sa dette au Ritz Hotel Casino de Londres et si il ne s’acquitte pas de cette dette le milliardaire ira dormir en prison. Avec un énorme patrimoine notamment une résidence secondaire en plein cœur du quartier huppé de Mayfair, les chances que Safa Abdulla Al-Geabury de ne pas honorer sa dette envers le Ritz Hotel Casino semblent minimes. Ce joueur high roller de roulette a perdu en une seule soirée pas moins de 2 millions de Livres.

Le remboursement de 2,2 millions de Livres réclamé par la justice anglaise correspond au montant de son chèque de départ et 200 000 Livres d’intérêts. Pour perdre une si grosse somme aux tables de roulette en une seule soirée, c’est dire le montant de chacun des jetons équivalent à plusieurs Smics. En effet, tout laisse à penser que seuls des joueurs high rollers étaient présents à la table de roulette VIP du Palace londonien et les mises et gains à la roulette peuvent également monter très haut.

Une défense qui ne tient pas debout

La ligne de défense de Safa Abdulla Al-Geabury et de ses avocats consistaient à dire que le joueur était dépressif et prenait des médicaments qui auraient un impact sur son addiction au jeu. L’autre argument était que le casino était au courant de son addiction à la roulette et que le Ritz n’aurait rien fait pour l’empêcher de jouer. Enfin, il aurait même avancé que « le Diable l’aurait incité à jouer » et qu’il n’était donc pas responsable de cette perte.

Le juge ne l’a pas entendu de cette oreille et l’a condamné à payer sa dette de jeu majoré de 200 000 Livres d’intérêts. Autant dire que ce quinquagénaire suisse qui a fait fortune dans le commerce de pierres précieuses et dans le Forex avec sa société Safaforex va devoir s’acquitter de sa dette et s’occuper sérieusement de sa dépendance au jeu.

Le Ritz Club de Londres dispose de nombreuses tables de jeux dont 8 tables de roulette, 4 tables de blackjack, 7 tables de baccarat et deux tables de poker 3 cartes. Les mises minimum a la roulette sont de 5 Livres et de 25 Livres au blackjack. En revanche, les mises maximales sont sur demandes et l’on comprend aisément comment des hommes fortunes peuvent perdre des montant mirobolants comme pour Safa Abdulla Al-Geabury, le temps d’une soirée de jeu…frénétique.

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