Groupe Partouche dans le rougeDes dettes pour le le groupe Partouche

Le groupe Partouche, numéro 2 des casinos français, accuse des pertes importantes. Alors que pendant des années le groupe a réussi à s’imposer dans le domaine des jeux et à devenir une véritable référence, ce n’est malheureusement plus le cas. L’ensemble des 49 établissements de jeux terrestres enregistrent aujourd’hui une baisse de 3,2 % du chiffre d’affaires.
Devant cette situation très préoccupante, le groupe Partouche a dû prendre une décision somme toute très difficile : demander son placement en procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce de Paris.
Cette nouvelle annoncée le 30 septembre dernier a fait couler beaucoup d’encre car cette pointure du monde des jeux semblait invincible. Malgré de nombreux investissements financiers réalisés pour redynamiser ses casinos, la clientèle n’a pas été au rendez-vous. Il faut reconnaitre que beaucoup de facteurs ont causé un lourd préjudice aux casinos de l’hexagone : interdiction de fumer dans les lieux publics, contrôle d’identité, crise et légalisation des jeux d’argent en ligne.

230 millions € de dette à rembourser sur 10 ans

Le groupe Partouche a donc travaillé sur un plan qui lui permettrait de rembourser sa dette qui s’élève à plus de 230 millions d’euros sur une décennie et non dans les deux années à venir comme cela était stipulé.  De cette manière les échéances devraient atteindre les 23 M€ par an.

Le groupe Partouche assure que ce montant de remboursement est tout à fait envisageable au regard de l’excédent brut d’exploitation qui est de 70 M€. Malgré cette bonne foi, il semblerait que tout le monde ne soit pas tout à fait d’accord. C’est le cas du fond américain Oaktree qui s’est spécialisé dans les entreprises qui se retrouvent en difficulté financière, et qui possède 38 % de la dette du groupe Partouche depuis fin 2012. Pour le moment, Oaktree ne veut pas se prononcer sur cette possibilité.

Le groupe Partouche espère que le Tribunal de Commerce de Paris acceptera sa proposition. Il est fort possible que cela soit le cas vu les enjeux financiers et humains qui sont en jeux.