Stephane Courbit dans la tempete de l'affaire BettencourtLa femme d’affaires française, Liliane Bettencourt, qui est à la principale actionnaire du célèbre Groupe L’Oréal, fait beaucoup parler d’elle depuis fin 2007. C’est à cette date que sa propre fille, Françoise Bettencourt-Meyers dépose plainte contre François-Marie Banier pour abus de faiblesse.

L’artiste qu’elle a rencontré dix ans plus tôt est accusé d’avoir profité de très grosses sommes d’argent qu’il aurait perçu de la part de Liliane Bettencourt. Afin de protéger les intérêts de sa mère, sa fille décide donc de la mettre sous tutelle.Depuis près de cinq ans, la famille Bettencourt est très souvent à la une des journaux. Et ce 11 juin, la famille Bettencourt est de nouveau sur le devant de la scène. En effet, de longues enquêtes ont été menées afin d’éclairer les nombreux investissements qu’a fait l’héritière de l’Oréal.

Dès 1987, elle crée avec son époux la Fondation Bettencourt Schueller qui soutient des projets dans le domaine médical, culturel et humanitaire. Mais ce qui interpelle, c’est l’investissement en mai 2011 de l’ordre de 143 millions d’euros dans le groupe de Stéphane Courbit, Lov Group. Cette transaction a été faite peu de temps avant sa mise sous tutelle ce qui n’est pas étonnant à y regarder de plus près. En effet, Me Pascal Wilhelm, qui était chargé de la gestion de la fortune des Bettencourt, est un proche de Stéphane Courbit. Les juges d’instruction sont à présent chargés de mettre toute la lumière sur cet investissement qui représente 20 % de Lov Group.

Ils espèrent que la garde à vue de l’avocat Pascal Wilhelm et le PDG de Lov Group, Stéphane Courbit permettra d’éclairer cette enquête sur abus de faiblesse. Face à ces accusations, Me Wilhelm explique qu’il voulait simplement faire un placement très juteux à Mme Bettencourt, et Stéphane Courbit reconnait que l’intéressée était parfaitement consciente de cet investissement.

Il faudra attendre les conclusions de l’enquête pour savoir s’il y a eu abus de faiblesse, et expliquer la raison pour laquelle l’infirmier de Mme Bettencourt, Alain Thurin, apparait sur son testament pour un montant de 10 millions d’euros.