Les établissements de jeux ont connu de longues années de vache maigre, en raison des mesures drastiques qui leur ont été imposés telles que l’interdiction de fumer dans les lieux publics, mais aussi en raison d’un climat de crise persistante. A cela s’est ajoutée en juin 2011 l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne qui a causé un lourd préjudice aux casinos. Pourtant, les dirigeants ont redoublé d’effort et ont investi massivement de manière à redorer leur image. Ainsi des restaurants, des salles de spectacles, des aménagements extérieurs de jeux destinés aux fumeurs, des machines à sous avec des mises minimes… ont été créés. Et contre toute attente, les maisons de jeux ont peu à peu sorti la tête de l’eau. Elles ont attiré une nouvelle clientèle peu fortunée qui n’osait pas fréquenter ces établissements. Les PDG des grands groupes, tels que Joa ou Tranchant affirment à présent que leurs établissements de jeux affichent des résultats en hausse. Ces résultats encourageants permettent donc de relancer des projets qui sont en attente depuis quelques années.

C’est notamment le cas de la région Paca. Cette région comprend le plus grand nombre de casinos implantés en France. Parmi ses 19 établissements de jeux, trois se sont même placés dans les 10 premières places des maisons de jeux les plus rentables. C’est ce regain pour les jeux qui a donc permis de remettre sur pied certains projets. Ainsi, La Ciotat a repris la construction d’un établissement de jeux.
Les pouvoirs publics se frottent les mains car la création de ces établissements de jeux entraine le versement de la moitié des gains à l’Etat et 15 % à la municipalité. Ces sommes élevées permettent de renflouer les caisses de l’Etat, c’est pourquoi les projets de construction sont accueillis avec un certain enthousiasme. Le Var se situe dans la même situation puisque la création d’établissements de jeux à Sanary, Seyne et Fréjus sont sur le point de voir le jour.