Rude concurrence pour les casinos du varTrop de casinos dans le Var

Les casinos essaient de conserver leur activité et déploient des efforts colossaux pour se maintenir. Malgré des investissements financiers importants pour attirer la clientèle, la majorité des établissements de jeux terrestres ont vu leur chiffre d’affaires diminuer de 4,5 % en 2013.

L’installation de concurrents est par conséquent vue d’un mauvais œil. Le groupe Partouche se livre actuellement une véritable bataille pour préserver ses casinos. Il a ainsi saisi le Tribunal Administratif pour annuler les autorisations qui ont été accordées il y a tout juste deux ans par le Ministère de l’Intérieur pour l’installation de deux casinos, un à Fréjus et un à Sanary-sur-Mer. Dylan Peyras, Le directeur du casino provisoire qui a été installé en juillet 2012 aux Sablettes à la Seyne-sur-Mer, est stupéfait d’une telle réaction.

Il considère qu’il y a de la place pour tout le monde et que ce n’est pas la création de nouveaux établissements en dur qui entraine la diminution du chiffre d’affaires des casinos voisins mais que la cause se situe ailleurs. En effet, il estime que de gros investissements doivent être effectués et que les casinos doivent se diversifier de manière à conserver la clientèle actuelle et lui donner l’envie de revenir, mais aussi d’attirer de nouveaux clients.

Investissements en masse pour attirer les joueurs de la région

Dylan Peyras croit en l’avenir de son futur établissement de jeux qui coûtera la somme de 25 millions d’euros. Les travaux ont déjà été démarrés et il compte bien mener à terme ce projet. Le casino provisoire qu’il occupe lui procure déjà une satisfaction certaine et il est conscient que ce projet a permis l’embauche de plus d’une cinquante de personnes. Alors si son établissement venait à fermer que feront ses salariés ? Sans parler du manque à gagner pour la commune. D’après les estimations, le casino qui est actuellement en construction devrait générer 60 millions d’euros sur deux décennies qui iront directement dans leurs caisses.

Stéphane Hourcastagnou, le directeur du casino de Frejus, tient lui-aussi le même discours. Il est conscient d’avoir pris une petite part de marché à ses concurrents mais souligne que son établissement a permis d’attirer une toute nouvelle clientèle. La section casinos et cercles de jeux de Force Ouvrière ne sont pas de cet avis. Ils craignent pour l’avenir des casinos déjà existants et souhaitent que soit mis en place un véritable quota.