Le casino de Namur décide d’ouvrir ses portes non-stop à partir du mardi 2 septembre 2014. Les 220 machines à sous qui composent le parc de ce casino seront donc accessibles au public à tout moment. Une décision qui s’explique en très grande partie par les difficultés financières que rencontre actuellement cet établissement de jeu belge.
Augmenter les revenus du casino
Karim Tekaya, Directeur Général du Casino de Namur justifie la nouvelle mesure par le besoin pour son établissement de rebondir face à la concurrence des jeux en ligne et à la démocratisation des machines à sous. En effet, tandis que les jeux de table qui composaient la part la plus importante des revenus des casinos souffrent d’une certaine désaffection du public, les machines à sous présentent une tendance rassurante en raison notamment des faibles mises minimum requises (dès 0,001 euro). Ce qui, en toute logique, attire un public beaucoup plus large. En décidant de garantir leur accès à toute heure de la nuit et du jour, Karim Tekaya espère donc relancer les activités de la maison en engrangeant des revenus plus importants.
Préserver les emplois
Mais cette mesure a également le mérite de préserver les emplois des croupiers des tables de roulette et blackjack qui risquaient de se retrouver au chômage en raison de la baisse d’activité des jeux de table. Il ne s’agit donc pas uniquement d’une tentative de relancer l’activité et de supplanter les jeux en ligne, mais également de sauver l’emploi dans un secteur d’activités qui connaît vraisemblablement une crise généralisée. Précisions que le casino de Namur emploie 140 personnes à temps plein et que ce sont donc autant d’emplois qui sont menacés par les mauvais résultats financiers de l’établissement. Les casinos en ligne sont légaux en Belgique et les casinos terrestres sont les seuls à pouvoir proposer des machines à sous en ligne, et jeux traditionnels aux joueurs Belge sur la Toile.
Bien que la mesure soit déjà en vigueur, un événement « Nuit Blanche » sera organisé le 27 septembre pour inaugurer les nouvelles heures d’ouverture. La question reste toutefois de savoir si un plus grand accès aux machines à sous suffira à convaincre les joueurs de changer leurs habitudes, et à sauver ce casino qui célèbre au passage un siècle d’existence cette année. Une question à laquelle Karim Tekaya veut répondre de façon optimiste : « Je crois toujours à l’activité, même si c’est très dur. » On ne peut qu’espérer que les choses s’améliorent et que cette mesure sera salvatrice.
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