Un chalet de luxe de Courchevel proposait de la roulette à ses clientsLes jeux d’agent sont très encadrés en France et pour proposer des jeux de tables et de cartes, il fat montrer patte blanche. Seuls les casinos terrestres sont habilités à proposer des tables de boule 2000, baccarat, roulette, blackjack, poker ou encore machines à sous aux joueurs.

Pourtant, fin 2011,  une société spécialisée dans les accessoires de jeux d’argent a vendu une table de roulette professionnelle de casino ainsi qu’une table de poker à une société immobilière de Courchevel.

Après vérifications par les services d’État de la surveillance générale des casinos , il s’avère que les locataires du chalet de luxe jouaient de l’argent sur ces tables non règlementées.

Table de roulette dans un chalet de luxe à 200 000 € la semaine

Courchevel est une station de ski très courtisée par les touristes fortunés venant des quatre coins du monde. Les chalets de luxe sont impressionnants. Une société de promotion immobilière a installé une table de roulette professionnelle de casino et une table de poker dans un de ces chalets de luxe.

Pour y passer la semaine, il vous faudra débourser la coquette somme de 200 000€ la semaine. Autant dire que pour dépenser une telle somme, il faut avoir un compte en banque bien garni.

Ces tables de roulette et de poker étaient donc installées dans une pièce du chalet. Il s’avère que les locataires jouaient bien en argent réel , ce qui est contraire à la loi. Ainsi, la gérante de la société immobilière a été convoquée par le tribunal correctionnel d’Albertville. Installer des jeux de hasard dans un lieu privé est formellement interdit par la loi.

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Le procureur de la République requiert 20 000€ d’amende pour le délit

Bien que la direction de la société immobilière ne souhaitait pas faire de ce chalet de luxe une salle de jeux d’agent, le procureur de la République a requis 20 000€ d’amende.

La directrice ne savait même pas que de l’argent réel circulait entre joueurs (on a du mal à croire qu’avec ce type de tables, elle pensait que les locataires jouaient avec des billets de Monopoly NDLR). D’ailleurs, cette pièce ne disposait pas uniquement de jeux de roulette et poker mais également des tables de billard et baby-foot. Il faudra attendre le verdict du jugement qui sera prononcé le 7 avril prochain.