Ernests Gulbis joueur de tennis et de casinoLes gains du tournoi de Roland Garros passent au casino

Lors du tournoi de Roland Garros, un joueur a fait sensation en s’inclinant en demi finale et ce en quatre sets face à un certain Novak Djokovic (3-6, 3-6, 6-3, 3-6), son nom: Ernests Gulbis.

Ce même joueur s’était  fait sortir par le Girondin Kenny De Schepper (7-6, 7-5) au 2ième tour du tournoi du Queen’s à Londres. Ernests Gulbis est entré dans le Top 10 des joueurs mondiaux et a fait les choux gras de certains quotidiens sportifs non pas pour son ascension au classement ATP mais pour une anecdote quelque peu insolite. En effet, pour fêter comme il se doit sa demi-finale dans un tournoi du Grand Chelem, Ernests Gulbis de retour au pays s’est rendu dans un casino letton.

Ainsi, en présence de son cousin, le joueur de tennis a dilapidé l’intégralité de son gain du tournoi de Roland Garros soit un peu plus de 400 000 euros.

Ce tennisman doit avoir un sacré compte en banque mais gaspiller une telle somme en une seule soirée est effarant. Bien que l’on ne sache pas si Ernests Gulbis a misé sur des tables de roulette, baccarat, blackjack ou tout simplement aux machines à sous, cette anecdote croustillante montre que le jeu est une affaire de tout le monde et que les sportifs professionnels sont également concernés. En effet, Papiss Cissé, joueur professionnel de football et fervent croyant, avait refusé de porter le maillot sponsorisé par une société de crédit en ligne mais avait été vu autour d’une table de blackjack dans un casino terrestre.

D’autres joueurs de football sont également des joueurs de poker et sont sponsorisés par des salles de poker en ligne comme l’ancien international Vikash Dhorasoo ou d’autres sportifs de haut niveau comme Raphael Nadal ou Sébastien Chabal. La notoriété de certains sportifs attire les sponsors qui utilisent leur image pour faire vendre.

En ce qui concerne Ernests Gulbis, le tennisman a probablement dû jouer à la manière d’un high roller dont chaque jeton équivalait à plusieurs Smics. Pour dilapider en une seule soirée une telle somme, il en va de soi que le joueur ne s’est pas lancé sur des machines à sous à faibles dénominations de 1 ou 10 centimes d’euros mais probablement à des jeux de tables.

On ne va pas pour autant plaindre ce joueur qui a probablement de quoi vivre tranquillement jusqu’à la fin de ses jours (à moins qu’il ne sombre dans la dépendance au jeu) et surtout qui est le fils d’un richissime homme d’affaires. Ceci étant, le casino est le grand gagnant de la soirée grâce à ce joueur high roller (le temps d’une soirée?). Jeu, set et match pour le casino.