888 Holdings refuse la proposition de William HillLes négociations pour le rachat de 888 par William Hill n’auront rien donné et les 700 millions de livres sterling proposés par William Hill ne suffiront pas à inciter les familles Shaked et Ben-Yithzak, propriétaire à 60% de la société, à accepter le deal. Durant six jours, tous les grands groupes de jeux en ligne avaient les yeux rivés sur cette affaire qui aurait pu donner naissance a un consortium gigantesque a l’image de la fusion Bwin et Party Gaming. Les débuts des négociations avaient entrainé une hausse de plus de 20% de l’action de 888 comme nous le relations dans un de nos papiers diffusés le 13 février dernier (lire article ici).
Suite à la fin des négociations, le cours en bourse de 888 a chuté de 20% et l’action de William Hill a pris des couleurs avec une petite hausse de 1%.

Refus des dirigeants de 888

La famille Shaked détient 48,6% du groupe 888 et la famille Ben-Yithzak possède 10.5% des parts. Les 210 pence par action n’ont pas suffi pour faire pencher la balance du côté de William Hill et les fondateurs du groupe israélien en réclamaient 300 par action. Après une semaine de discussion sur un possible rachat, les négociations entre ces deux Goliath du jeu en ligne n’ont pas abouti pour le plus grand bonheur des autres opérateurs qui voyaient d’un mauvais oeil cette alliance. Faut dire que la naissance d’un professionnel du casino et poker comme 888 et un spécialiste des paris sportifs comme William Hill pouvait propulser la nouvelle entité parmi les meilleurs opérateurs du jeu en ligne. Il est important de préciser que ces deux entités même sans être unies sont très puissantes dans leur secteur d’activité. Même le groupe William Hill qui est populaire pour ses paris sportifs possède un excellent casino en ligne avec William Hill Casino notamment sa section jeux en live de Playtech très appréciée des joueurs.

La loi de la concurrence et des taxes

Les lois pour les jeux en ligne sont de plus en plus contraignantes et les fusions entre grands opérateurs de jeux en ligne restent un moyen de s’imposer dans des marchés et faire face à une concurrence de plus en plus forte. Il existe une kyrielle de casinos en ligne appartenant à des grands groupes comme a de très petites sociétés qui se lancent quasiment chaque jour et qui viennent prendre quelques parts de marchés aux grands opérateurs. De plus, les taxes  et prélèvements des pays qui ont légalisé le casino en ligne ou le pari sportif comme la Belgique, l’Espagne, l’Italie ou la Grande Bretagne sont contraignantes pour les opérateurs. La fusion reste une pratique courante pour s’imposer davantage dans ce secteur d’activite et écraser la concurrence.

Cette fois, les négociations entre ces deux ténors du jeu sur Internet n’ont pas abouti et peut être qu’un autre groupe se portera volontaire pour faire une offre qui conviendra aux dirigeants de 888. Affaire à suivre.