Ontario Lottery and Gaming Corporation (OLG)L’OLG vient juste de rendre public un plan d’affaires pour les années 2025-2028 qui se révèle très optimiste.

En effet, la libéralisation des jeux en ligne pourrait bien lui réussir.

Pourtant, il s’agit d’une société de la couronne qui bénéficiait auparavant du monopole sur ce marché dans la province de l’Ontario au Canada.

Pour mémoire, son nom complet est l’Ontario Lottery and Gaming Corporation ou Société des Loteries et des Jeux de l’Ontario (SLJO) en français.

Une croissance attendue au moins jusqu’en 2027-2028

Au cours de l’exercice 2024-2025 qui s’est étendu du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, le secteur des jeux terrestres s’est élevé à 4,65 milliards de dollars en Ontario, ce qui représente une hausse de 7% d’un exercice sur l’autre.

Cette augmentation devrait continuer à l’avenir. En effet, dans son récent plan d’affaires, l’Ontario Lottery and Gaming Corporation estime que le secteur des jeux terrestres pourrait atteindre les 5,01 milliards en 2025-2026, les 5,26 milliards en 2026-2027 et les 5,45 milliards en 2027-2028.

La performance des jeux en ligne devrait être encore meilleure. Leur chiffre d’affaires s’est élevé à 819 millions de dollars en 2024-2025.

Il est prévu qu’il atteigne les 895 millions en 2025-2026, les 971 millions en 2026-2027 et les 1,049 milliard de dollars en 2027-2028.

OLG : Pas moins de 49 opérateurs disposant d’une licence en Ontario

Les estimations que vient juste de publier l’OLG prouvent que la libéralisation du marché des jeux en ligne n’implique pas forcément une cannibalisation du marché des jeux terrestres.

Cela ne représente pas non plus obligatoirement une mauvaise nouvelle pour un opérateur public.

Dans la province de l’Ontario, l’Ontario Lottery and Gaming Corporation détient à peu près 20% à 22% du marché.

Il s’agit d’un pourcentage comparable aux autres opérateurs publics du Canada.

En outre, la libéralisation des jeux en ligne a également poussé de nombreux opérateurs du marché gris soit à demander une licence, soit à quitter l’Ontario.

A l’heure actuelle, il y a pas moins de 49 opérateurs qui disposent d’une licence dans cette province du Canada.

La libéralisation qui a été bénéfique pour l’OLG

A travers le fameux plan d’affaires évoqué dans cette news, le directeur des jeux de l’OLG (Dave Pridmore) a reconnu que la libéralisation des jeux en ligne a été bénéfique pour la société de la couronne.

Cela l’a obligée à penser différemment et à repousser ses limites. En effet, elle a adopté une approche centrée sur les clients afin d’améliorer continuellement leur expérience globale, ce qui a été couronné par le succès.

Dave Pridmore se réjouit également du fait que la libéralisation a permis de mettre en place des normes réglementaires uniformes pour tous les opérateurs.

Il a notamment donné l’exemple de l’obligation de mettre en place un programme centralisé d’auto-exclusion qui ajoute une protection supplémentaire aux joueurs contre les risques d’addiction.

Comme l’OLG est une société de la couronne, sa bonne santé financière va profiter à toute la province.

Le bénéfice net pour l’Ontario a dépassé les 2,6 milliards de dollars lors de l’exercice 2024-2025. Il devrait atteindre les 3,2 milliards d’ici 2027-2028.