Escroquerie à la roulette électronique au casino de BristolAli Baglan, 31ans, et Hasan Gilgil, 30 ans, viennent tous deux de Gloucester en Grande-Bretagne.

Ces deux amis ont été arrêtés suite à une arnaque à la roulette électronique au casino de Bristol. Le montant du préjudice s’élève à £14,000  (soit plus de 15 000 euros) mais grâce au système de surveillance de l’établissement de jeux et aux empreintes digitales, les deux escrocs ont pu être identifiés et arrêtés. Retour sur une arnaque d’un nouveau genre aux tables de roulette électronique.

Ils soulèvent la vitre de la roulette électronique

Ali Baglan et son complice Hasan Gilgil se sont rendus au casino de Bristol à 6 heures du matin, direction la table de roulette électronique. A cette heure de la journée, le casino est vide et les deux escrocs peuvent donc se mettre au travail tranquillement.

Au fil de la matinée, ils s’aperçoivent que la vitre d’une des roulette électroniques se lève facilement sans que le système de sécurité ne se déclenche. Ainsi, trois heures après avoir poussé les portes du casino, les premiers gains tombent. Il est 9 heures et 43 minutes quand Gilgil place £38 sur le numéro 3 et gagne £1368. Quant à Baglan, il mise £650 sur le même numéro et remporte £13 050. Trois minutes plus tard, Gilgil mise £382.5 sur le numéro 29 et empoche £1 800 et Baglan mise £40 et gagne £270.

Baglan s’est mis sur le champ de vision de la caméra de surveillance afin de cacher le numéro parié. Le stratagème consistait à soulever la vitre de la roulette électronique et placer la bille de la roulette sur le numéro parié.

Au total, les deux escrocs on « gagné » £16 492. Mais une fois arrivé en caisse, les montants diffèrent : Gilgil est reparti avec £1 370 et Baglan £12 400. Ils n’ont pas osé remettre en cause la véracité des gains et ont préféré prendre leur gains et prendre la poudre d’escampette.

>>>Lire également : « Quand la roulette électronique vient au secours des casinos »

Les empreintes digitales ont parlé

Grâce au système de surveillance, les bandes vidéos ont parlé. De plus, les empreintes digitales ainsi que les dossiers d’adhésion de ces deux habitués du casino de Bristol ont facilité leur arrestation. Après vérification de la roulette électronique, le système de sécurité était défaillant et a permis aux deux escrocs d’exploiter cette faille pour gagner illégalement. Gilgil a eu affaire avec la justice a de nombreuses reprises.

En effet, il a eu droit a sept comparutions devant les tribunaux britanniques pour des infractions et désordres publics. Il a également été derrière les barreaux durant 28 semaines.

Quant à Baglan, son casier judiciaire est vierge. Ce dernier est arrivé de Turquie en 2003, il est père de 3 enfants et dirige une société de livraisons dans laquelle il emploie trois personnes. Pour sa défense, il demande la clémence à la cour afin de ne pas aller en prison et sauver son entreprise et sa vie familiale.

Ces deux amis sont de vrais joueurs de casino qui avaient leur habitude dans ce casino de Bristol. De plus, l’avocat de Baglan ne comprend pas comment le manager du casino n’a pas détecté le dysfonctionnement de la roulette électronique après de tels gros gains.

Les avocats des deux escrocs ont demandé à ce que ces deux joueurs, père de famille, ne soient pas condamnés. Le juge Michael Vere-Hodge ne l’a pas entendu de cette oreille et les a condamné à 16 mois de prison ferme.